Taux credit immobilierPour bénéficier d’encore plus d’intérêts, on dirait bien que les banques ou les établissements financiers sont prêts à tout. Cette fois-ci, il s’agit du crédit immobilier qui s’affiche parmi les types de crédit les plus contractés en France. En fait, selon certains experts, il y aurait quelquefois des erreurs commises par les banques dans le calcul des taux d’intérêt du crédit immobilier qui, au final, lorsqu’elles sont détectées constituent des remboursements considérables de la part des banques.
Mais même si les intérêts nous reviennent à la fin, on se demande si ce sont véritablement des erreurs ou une sorte de mauvaise foi de la part des banques. Le chiffre est alarmant. Selon le Parisien qui est l’une des sources de cette information, il s’agirait de 50% des cas de crédit immobilier qui subissent des erreurs de la part des banques, incluant un calcul de taux d’intérêt erronés. C’est un cabinet d’expertise qui a sorti ce chiffre. Pour l’Association Française des Usagers des Banques ou Afub, ce pourcentage s’élève à 75%. Bien sûr, lorsque le calcul des taux est faux, le résultat final se retrouve aussi faussé et c’est le client qui paie. Cependant, lorsque le crédit en question est minutieusement examiné par un expert et que ces fautes sont reconnues, ce sont les banques qui doivent tout rembourser, et cela, très souvent, avec une somme colossale.
Toujours dans le Parisien, le président de l’Afub montre du doigt ces banques qui agissent, selon lui, en dupant leurs clients, en trafiquant délibérément les taux d’intérêts. Ce sont les experts du crédit qui dévoilent où se trouve exactement la faille. En fait, les soi-disant « erreurs » commises par les banques se trouvent le plus souvent dans le « taux annualisé effectif global » ou le TAEG. Lors du calcul de ce taux, les banques « font semblant » d’oublier d’y mettre certains types de frais comme les frais de dossier ou encore les frais d’assurance. Le problème est que, et les banques le savent, ces frais sont essentiels pour la détermination du montant final du remboursement mensuel. Et lorsqu’on oublie de les intégrer, les taux d’intérêt augmentent naturellement. La bonne nouvelle est qu’une fois les erreurs détectées par un spécialiste, les banques vont devoir tout rembourser et cela revient à une énorme somme.
La principale condition pour qu’il y ait remboursement par les banques c’est qu’il faudra aller en justice pour réclamer le taux erroné. Dans cette démarche, la seule intervention d’un cabinet d’expertise ne suffit pas. Bien sûr, ce qu’on raconte ne plaît pas forcément aux banques qui n’ont pas manqué de souligner auprès du Parisien que c’est parce que le calcul du TAEG qui est assez complexe qui fait qu’il y ait une certaine insécurité juridique. D’un autre côté, chacun défend sa cause et ne veut en aucun cas être mêlé dans une affaire aussi louche. Un banquier a affirmé, sous couvert d’anonymat, que ce sont plutôt les cabinets d’expertise qui en tirent le plus de profit parce qu’au final, ils veulent inciter les emprunteurs à examiner leur crédit pour faire encore plus d’argent. Mieux encore, ils sont bien servis avec la baisse du taux légal.