La société de crédit en ligne Cofidis a été condamnée le 9 octobre dernier pour avoir rompu abusivement le contrat de Rémy Di Gregorio. La condamnation a été prononcée par les prud’hommes de Marseille. La société devra verser des dommages-intérêts importants afin de réparer le méfait.
Ce licenciement n’aurait, d’après le cycliste, aucun fondement et c’est pour cette raison qu’il avait décidé de porter plainte.10 juillet 2012, alors que la tour de France a atteint sa dixième étape, Rémy Di Gregorio a été interpellé par les gendarmes vers 8h30 du matin. À ce moment-là, il était en train de recevoir un colis venant de l’extérieur, de l’hôtel qui hébergeait l’équipe à laquelle il fait partie, l’équipe de
Cofidis. Mais à cette époque, rien n’a pu contredire les faits, Di Gregorio était pris en flagrant délit pour avoir reçu des produits dopants. Évidemment, il a nié son accusation alors qu’on l’avait interpellé suite à un coup de téléphone venant d’un trafiquant.
Malgré sa protestation, Di Gregorio ne pouvait rien, sur le coup car de toute façon, ancien coureur d’Astana, il a été aussi rayé de la liste de son équipe, son passé reste à discuter. Mais 9 mois plus tard, la situation prend une autre tournure, le cycliste a obtenu le droit de se rendre de nouveau en compétition. Mieux encore, les produits qu’il avait reçus et qui ont été utilisés pour son accusation n’étaient autres que du paracétamol et de la vitamine. Rien de bien méchant. Di Gregorio avait qualifié la situation de « phénomène d’engrenage ». Il condamnait ostensiblement le fait qu’on le mettait sur écoute et qu’on interprétait sa conversation juste parce que des rumeurs ont circulé que des coureurs pourraient se doper. Mais le pire était déjà arrivé pour le joueur, la société de crédit en ligne Cofidis a décidé de le renvoyer de son équipe, un véritable manque de solidarité d’après le coureur. Ce dernier a décidé de poursuivre Cofidis en justice. Ce n’est que récemment que l’équipe de Cofidis a reçu sa peine.
Le 9 octobre dernier, Cofidis a été condamnée par les prud’hommes pour le renvoi de Di Gregorio, une faute grave que la société aurait commise. L’équipe de Cofidis a, de plus, nui, à la renommée du coureur étant donné que ce dernier a été accusé de quelque chose qu’il n’avait même pas fait. Au lieu de le sanctionner sur le coup, l’équipe aurait mieux fait de le soutenir et de faire preuve de solidarité. Pour les prud’hommes, il s’agit d’un licenciement abusif. Ce licenciement n’était pas justifié, aucune cause sérieuse n’existe. La peine subie par Cofidis se résume au versement de dommages-intérêts au coureur, mais dont l’avocat de l’équipe n’avait pas mentionné le montant.
Or, l’équipe nordiste a décidé de faire appel, contestant que le licenciement fût bien fondé, comme l’avait indiqué Yvon Sanquer, manager général de l’équipe Cofidis. Quoi qu’il en soit, que Cofidis fasse appel ou pas, que des dommages-intérêts soient versés ou non, le coureur, dont la réputation avait été salie malgré tout, peine vraiment à trouver une équipe à laquelle il pourra de nouveau intégrer.