Il faudra attendre le 18 novembre pour connaître le verdict prononcé par le tribunal pour une affaire d’escroquerie et dont la victime n’est autre que la société de crédit à la consommation Cofidis. Il faut remonter à l’année 2007 pour comprendre l’arnaque des Roubaisiens qui a tout de même durer 6 mois pour un préjudice de 80 000 euros. Le principe consistait à faire des demandes de crédits à partir de comptes de clients dormant. Ainsi, l’escroc affirmant avoir perdu ses identifiants s’en procurait des nouveaux, puis, faisait une demande de crédit après avoir changé les coordonnées bancaires. L’argent transitait sur des comptes tiers qui étaient prélevé en liquide dont une commission était reversée par le commanditaire.
Employés de Cofidis complices?
Cinq personnes étaient juges par le tribunal et la grande question planant sur ce débat est de savoir si des employés de Cofidis étaient de mèche avec les prevenus dans cette histoire? Aucun des employés n’était à la barre. En revanche, 5 hommes ont dû s’expliquer sur leur implication dans cette histoire de gros sous. Il s’avère que le chef de bande, Morad, au bagout fort développé et âgé de 28 ans serait à la tête de cette escroquerie. Quant aux autres, un certain Rabah, ne souhaite pas s’éterniser sur cette affaire sous peine « de représailles ». Durant ces années, il a économisé les 7500 euros qu’il avait touché sur son compte mais avait perçu que le tiers. Le reste à savoir les 5000 euros était destiné à Morad. Quant à Sofiane, pas moins de 9000 euros avaient transité sur son compte et il a « mené la grande vie » sans se soucier de la provenance des fonds. Quant à Philippe, ami de Fayçal et dont ce dernier n’était pas présent au tribunal, il a reçu 7500 euros sur son compte bancaire et avait touché une commission de 150 euros. Personne n’affirme avoir eu affaire à Morad, instigateur potentiel de cette magouille.
Le procureur a requis deux ans de prison dont 6 mois de sursis pour Morad, un an de prison contre Fayçal et du sursis pour les autres prévenus. On saura le 18 novembre ce qu’encourent ces Roubaisiens sur l’affaire des crédits Cofidis.