Implantée actuellement dans le 15e arrondissement de Paris, Prêt d’Union, la start-up spécialisée dans le crédit en ligne sans intermédiaire ne cesse de se développer et s’active de plus en plus en recevant de nouveaux employés chaque mois. Ayant pris très vite place au cœur du monde du crédit online, Prêt d’Union ne cesse de surprendre, les géants de son secteur la rejoignent et ses activités se développent de jour en jour. Voici son parcours.Prêt d’Union dispose actuellement d’une cinquantaine de salariés. Ses principales activités tournent autour de l’emprunt de crédits à des particuliers qui cherchent à prêter de l’argent sans trop dépenser pour le remboursement. Si on la compare à ses consœurs, la start-up n’a octroyé que 60 millions d’euros de crédits contre 80 milliards d’euros, depuis son existence. Et pourtant, elle reste parmi les startups les plus influentes de nos jours parce que tout va à la vitesse grand V pour elle.
Une Start up innovante et ambitieuse
Depuis sa naissance en 2011, Prêt d’Union ne cesse d’améliorer ses activités et d’accroître le nombre de ses souscripteurs. En 2013, ce nombre a augmenté 4 fois plus que celui enregistré en 2012. Prêt d’Union a été créé par Geoffroy Guigou et Charles Egly. A l’époque où ils ont fondé la start-up, le « crowdfunding » commence tout juste à être connu dans l’hexagone. Et la crise financière de 2008 a énormément changé les choses dans le secteur de la finance. L’occasion était propice pour créer une plateforme financière en ligne. Charles Egly était encore en poste chez BNP Paribas à l’époque. Quand il devait emprunter de l’argent à sa banque, celle-ci lui avait proposé un crédit revolving avec un taux de 14%. L’idée lui est ensuite venue de créer une nouvelle façon de contracter du crédit à la consommation basée sur des frais de structure inférieurs. Il était alors rejoint par Geoffroy Guigou et d’autres investisseurs attirés par le génie de son idée sont venus à lui pour réunir jusqu’à 4,8 millions d’euros. Le terme « prêteur par internet » est alors devenu une célébrité. Le Crédit Mutuel Arkéa soutient la start-up. De même que AG2R La mondiale qui était parmi les premiers investisseurs.
Depuis ce moment de gloire, la start-up, son fonctionnement, son caractère innovant ne cessent d’impressionner et de séduire les acteurs de la finance. En fin 2013, le fonds Schibsted Growth est devenu le deuxième actionnaire de Prêt d’Union après le Crédit Mutuel Arkéa. Le directeur exécutif de Schibsted Growth a d’ailleurs confirmé que le modèle de Prêt d’Union est un modèle léger, plus accessible pour les particuliers qui veulent fuir la lourdeur des établissements financiers. Tout se déroule à distance, l’emprunteur n’a besoin que de son ordinateur et d’une connexion sur internet pour prendre connaissance de toutes les offres, demander des renseignements et même pour souscrire. Et de nos jours, avec la venue des Smartphones et des tablettes, cela devient encore plus facile. Mais si Prêt d’Union se trouve dans cette position de première start-up innovante de l’hexagone, ses fondateurs ont aussi dû se battre pendant longtemps auprès de la Banque de France. Il leur a fallu deux ans pour obtenir enfin le statut d’établissement de crédit par l’ACPR.