Livret A, le compte préféré des français
Le Livret A est le compte épargne le plus utilisé par les Français. Autrefois, on l’appelait Livret de Caisse d’épargne ou encore Livret Série A. Depuis l’année 2009, toutes les banques étaient autorisées à distribuer le Livret A. Le Livret A est en fait un compte rémunéré. Les fonds sont disponibles et peuvent être retirés à tout moment. Le plus grand avantage du Livret A est l’exonération des impôts sur le revenu et de prélèvements sociaux sur les intérêts générés par l’épargne.
Financement la construction de logements sociaux
Un ancien collaborateur de Pierre Moscovici avait affirmé qu’en réalité, le relèvement de ce plafond n’a jamais été à l’ordre du jour. Et maintenant, ce n’est plus d’actualité puisqu’on n’en a plus besoin. Au ministère, on reconnaît cette réalité. En fait, au début, le relèvement de plafond du Livret A devait servir à financer la construction des logements sociaux. Or, ces besoins de financement sont actuellement amplement couverts par le Livret A. Il n’y a plus de raison de réaliser une fois de plus un relèvement. En outre, cette réforme est très critiquée parce qu’elle est devenue une niche fiscale. Avec le Livret de développement durable, il avait coûté 750 millions d’euros à l’Etat. Et avec un taux de 1,25%, quant à l’épargne, le Livret A n’est plus vraiment considéré comme le meilleur placement. Tout cela fait que ni les épargnants ni les HLM n’exigent le relèvement du plafond du Livret A à 30 600 euros. C’est ce que Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des épargnants avait affirmé.
Cette réforme n’est plus d’aucune utilité. Personne n’en tirera un quelconque bénéfice. Même les banques ne sont plus d’accord à ce qu’on continue la réforme. Déjà, en mai 2012, François Pérol qui est le Directeur du BPCE avait affirmé que cette réforme sera juste une énorme dépense pour les finances publiques. Aucune épargne supplémentaire ne sera générée. Dans 15 jours, un comité pour la place financière de Paris à l’horizon 2020 sera réuni par Michel Sapin, le ministre des Finances. Ce comité devra se pencher sur les questions d’épargnes ainsi que sur leur utilisation.