La ministre de l’Economie, Christine Lagarde, tient à aider les ménages dans le domaine des crédits et a donc imposé des réformes en matière de crédit à la consommation dont certaines mesures entreront en vigueur dès le 1er mai. Ainsi, les consommateurs vont être davantage protégés et les dérives des crédits renouvelables devraient être freinées par cette réforme votée voilà déjà un an.
Faut dire que 82% des dossiers de surendettement selon la Banque de France concernent les crédits renouvelables et la ministre de l’Economie compte avec cette réforme voir chuter les crédits attribués à des ménages dont leur dossier n’a pas été vérifié pour savoir si il est solvable ou non. Ainsi, pour tout prêt jusqu’à 3000 euros, les français auront trois ans pour le rembourser et au delà de cette somme le délai passe à cinq ans. Le consommateur se verra donc payer des mensualités plus importantes mais avec moins d’intérêts et donc un coût total du crédit plus intéressant.De plus, les emprunteurs se verront choisir entre deux formes de crédits à savoir un crédit renouvelable dont le taux avoisine les 20% et un crédit à la consommation à la consommation.
Tout organisme de crédit devra proposer des formes de crédits variées dans le but que les risques de surendettement diminue de manière drastique. Les organismes de crédit devront donc s’atteler à vérifier la solvabilité de leur client notamment par le biais du fichier national des incidents de remboursement (FICP).Christine Largarde ne cache pas son souhait que les consommateurs, par ces mesures, s’orientent davantage vers des crédits classiques et moins de crédits renouvelables notamment pour les grosses sommes empruntées. D’ailleurs, un nouveau phénomène est en train de voir le jour où les crédits renouvelables octroyés par les organismes de crédit ont chuté de l’ordre de 6,3% alors que les crédits dits classiques ont connu une progression de plus de 18%.
Ce qui pourrait donner du baume au cœur à la ministre de l’Economie et espère que cette tendance continue grâce à sa réforme.La France est confrontée à une vague de ménages surendettés et ce même en période de crise économique. D’ailleurs, selon la Banque de France, le nombre de dossiers pour surendettement a progressé au fil des mois et depuis la crise (qui date de 2008 ndlr) le nombre de dossier a augmenté de 20%, ce qui est considérable. Ces ménages surendettés concernent aussi bien des personnes ayant perdues leur emploi ou bien suite à un divorce ou une maladie. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas dû à un excès de crédit mais à une nouvelle « population » ne pouvant pas joindre les deux bouts et donc les crédits sont une solution pour survivre. Il faut noter que les personnes âgées sont également touchées par ce phénomène et des dossiers de surendettement sont déposés par ce nouveau type de profil.
Cette réforme devrait donc permettre de voir le nombre de ménages surendettés chuter et les organismes de crédit devront adopter une attitude plus responsable vis-à-vis de ses clients..
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