La crise économique est bel et bien là et tous les voyants sont au rouge. Le crédit immobilier n’est pas épargné par cette crise qui touche de plein fouet tous les secteurs économiques. Ainsi, la production des prêts immobiliers a chuté de plus de 32% de janvier à avril 2012 et les français ont décidé de jouer la prudence et de moins s’endetter. En effet, les banques sont de moins en moins sollicitées pour les demandes de crédit immobilier car les français préfèrent davantage puiser dans leur épargne plutôt que se tourner vers les organismes de crédits.
Faut dire que la disparition du PTZ+ dans l’ancien a donné un coup de bambou sur la tête de ceux qui souhaitaient acheter un bien dans l’ancien contrairement au neuf qui bénéficie de bonnes conditions (lire article Prêt à taux zéro renforcé (PTZ+) : une aide pour les acquéreurs).Ainsi, le marché de l’immobilier se recentre sur des ménages plus aisés dont l’apport est important au détriment des jeunes aux revenus plus modestes et dont l’apport est faible qui attendent des jours meilleurs pour être propriétaire de leur premier logement. De plus, les jeunes avaient tendance à s’endetter sur de très longue période mais avec la crise économique, ce sont principalement des ménages aisés qui acquièrent appartement ou maison avec des durées d’emprunt moins longues de par l’apport personnel élevé ce qui explique les taux d’emprunt plus bas.Les banques et organismes de crédits en ligne sont également pointilleuses quand il s’agit de délivrer un crédit immobilier.
Ainsi, seuls les ménages pouvant apporter un apport personnel élevé (souvent prélevé dans leur épargne ndlr) verront leur dossier accepté et pourront profiter de taux de crédit intéressant. Cette baisse du crédit immobilier devrait être plus importante cette année et la tendance devrait suivre son chemin puisque les professionnels estiment qu’après les 160 millions d’euros d’offres acceptées en 2011, l’année 2012 devrait voir ces chiffres se situer dans les 120 millions d’euros.
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