
La création de ce fichier consiste à recenser l’ensemble des français qui sont souscripteurs d’un crédit à la consommation et pas seulement ceux ayant eu par le passé des problèmes de remboursement. D’ailleurs, l’ancienne ministre de l’économie, Christine Lagarde, ne comprenait pas pourquoi créer un fichier recensant pas moins de 25 millions de français dont seuls 150 000 sont surendettés. La CNIL s’oppose à ce projet tout comme les banques qui jugent la mise en place de ce projet trop coûteux. La Commission nationale Informatique et Libertés est contre ce projet car l’utilisation du numéro de sécurité sociale comme identifiant des emprunteurs dans le registre et donc ne préserve pas l’anonymat des souscripteurs.Pourtant, selon un sondage CS/Cresus, 76% des français surendettés sont en faveur de ce « fichier positif » afin d’assurer une meilleure informations des prêteurs sur la solvabilité des emprunteur. La position de la CNIL expliquerait donc le statu quo actuel du gouvernement qui préfère attendre avant de donner son avis final sur le « fichier positif » qui a fait couler beaucoup d’encre dans la presse spécialisée.
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